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Mesurer son empreinte individuelle : un premier pas essentiel pour se mettre en mouvement

Dernière mise à jour : 2 nov. 2021


En 2019, j’ai réalisé que je ne disposais d’aucun repère chiffré quant à mes propres impacts environnementaux.


Alors que nous devons radicalement transformer notre manière de vivre dans les 30 ans qui viennent si nous voulons limiter les effets du réchauffement climatique et réapprendre à vivre en harmonie avec la nature, alors que je travaille sur ces sujets au quotidien et que je suis volontiers donneur de leçons en la matière avec mes amis, il devenait essentiel pour moi de connaître mon impact environnemental personnel et celui de ma famille, ainsi que les leviers que je peux actionner en priorité pour le réduire.


Alors pendant toute l’année 2020 j’ai compté, pesé, noté mes consommations d’eau, d’énergie, la quantité de déchets produits, les km parcourus en voiture, en train, les repas avec de la viande ou du poisson, les achats neufs et d’occasion…


Résultat : un rapport de 30 pages (disponible en téléchargement ci-dessous) et quelques enseignements :

  • D’ici 2050 nous devons passer de 11 tCO2e par Français et par an à 2 t CO2e si nous voulons avoir une chance de limiter le réchauffement climatique en-dessous de 2°C

  • Avoir un contrat d’électricité et de gaz 100% renouvelables me fait économiser près d’1,5 tonnes de CO2e

  • 6000 km de voiture correspondent environ à 1 tonne de CO2e

  • Mes 400 repas végétariens de l’année sont à l’origine d’émissions moins élevées (206 gCO2e) que mes 40 repas avec du boeuf ou de l’agneau (252 kgCO2e) !

  • Nos avoirs financiers ont un impact carbone colossal : chaque tranche de 10 000 euros dans une banque classique représenterait entre 4,5 et 7 tCO2e !

  • Nous avons consommé 51,6m3 d’eau en 2020, contre 120m3 par an en moyenne pour un ménage de taille équivalente en France

  • Grâce au compost, nous avons ainsi pu valoriser les trois quarts des déchets qui auraient autrement fini dans la poubelle bleue

Au total, j’arrive à 4 tonnes de CO2e, contre 11 tonnes en moyenne pour un Français.


Une empreinte d’environ 4 tonnes implique quelques choix (pas d’avion, environ 2 000 km de voiture seulement, 55% de repas végétariens et seulement 3 repas avec du boeuf par mois, pratiquement pas d’achats de produits neufs, chauffage et électricité d’origine renouvelable…), mais j’ai le sentiment d’avoir un mode de vie confortable et de ne pas faire de sacrifices particuliers, sauf peut-être en ce qui concerne les voyages.

4 tonnes de CO2e c’est bien, mais la route est encore longue avant d’atteindre les 2 tonnes. Pour y arriver ensemble, il faut rendre désirables ces modes de vies plus sobres, mettre la simplicité à la mode et utiliser le génie français, dont on se désole à raison qu’il soit si mal mis à profit depuis cinquante ans, pour inventer un projet de société solidaire, écologique et enthousiasmant. Et pour cela commençons par trouver des moyens nouveaux d’expliquer et de convaincre, de telle manière qu’il ne soit ensuite plus possible de ne pas se retrousser les manches.


Impact environnemental 2020 - Famille PRAT
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